Colloque "Enjeux épistémologiques des recherches sur les Bretagnes médiévales en histoire, langue , et littérature"

Brest, Université de Bretagne Occidentale, 12-14 décembre 2017

APPEL À COMMUNICATIONS pour le 30 juin 2017

Organisation : Hélène Bouget (MF langue et littérature médiévales françaises) et Magali Coumert (MCF histoire médiévale), université de Bretagne Occidentale, Brest, CRBC (Centre de Recherche Bretonne et Celtique), EA 4451.

Pour lire l'appel à communications en français, cliquez sur ce lien.

To read the call for papers in English, click on this link.

La faculté d'anglais de l'Université de Cambridge publie un poste en littérature et culture visuelle, avec spécialisation souhaitée en études médiévales, humanités numériques et/ou textualité matérielle.

La date limite des candidatures est fixée au 20 mars 2017. Pour accéder au descriptif du poste et à la procédure de candidature, cliquez sur ce lien (page en anglais).

"A tous ditteurs" - Le livre du duc des vrais amants de Christine de Pizan

Actes de la journée d'étude organisée le 26 novembre 2016 à l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3

Sous la direction de Dominique Demartini, Didier Lechat, Gabriella Parussa et Anne Paupert

Mise en ligne : Vanessa Obry

Avec le soutien de la section française de la Société Internationale de Littérature Courtoise

Le volume est téléchargeable gratuitement au complet, ou article par article, sur le site de la section française de la SILC, à l'adresse suivante : http://www.univ-paris3.fr/publications-de-la-silc-section-francaise--393070.kjsp?RH=1329834238527

Souvent considérée, avec la Chanson de Roland dont elle subit l’influence, comme l’une des plus anciennes œuvres littéraires en langue française, la Vie de saint Alexis prend sa source dans une légende constituée à Edesse au cours du Ve siècle. Né à Rome (Constantinople dans la réalité historique) d’une famille de très haut rang, Alexis refuse de consommer le mariage que son père lui veut imposer et s’enfuit à Edesse, où il passe dix-sept ans incognito, en prière, mortification et privations. Puisqu’à la suite d’un miracle on veut l’élever à la dignité d’évêque, il refuse cette charge et embarque à nouveau. Porté par les vents, il retourne à Rome, où il vit encore dix-sept ans, déguisé en mendiant, logeant sous l’escalier du palais de son père, sans que personne, pas même ses parents ni son épouse, le reconnaisse. Avant d’expirer, il écrit l’histoire de sa vie sur un parchemin, afin qu’on puisse l’identifier. Ce poème anonyme en ancien français, ici accompagné d’une traduction en français moderne, est l’un des plus beaux textes hagiographiques que le Moyen Age nous ait transmis.

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Au tournant des XIIe-XIIIe siècles, le Jeu d’Adam inaugure l’histoire du théâtre français par la mise en scène des origines de l’histoire humaine: création, tentation et chute d’Adam et d’Eve, meurtre d’Abel. Mais, comme ces siècles ne regardent le péché qu’à travers le pardon, la succession des Prophètes du Christ fait entendre le message de l’espérance. Une édition critique – au sens philologique du terme – de l’unique copie de ce chef d’œuvre à la fois difficile et essentiel, malmené par les aléas d’une tradition complexe, s’imposait. S’appuyant sur une enquête codicologique, paléographique, linguistique, liturgique affranchie des idées en vogue et porteuse de nouveaux questionnements, toujours attentive à maintenir la distinction entre original et copie, elle replace aussi l’œuvre dans son environnement social et liturgique: le Jeu d’Adam s’inscrit dans la tradition du théâtre latin, qu’il subvertit en adoptant le français pour des dialogues d’une force et d’une finesse dramatiques sans précédent. La traduction en français moderne s’efforce de les rendre au plus près.

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