Op. cit. (automne 2020) : quatre articles sur François Villon

Par Louis-Patrick Bergot, le 07 décembre 2020Lire la suite

Le numéro d'automne 2020 d'Op. cit. comporte quatre articles à destination des agrégatifs sur le programme de 2021 (François Villon).

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Luciana Borghi Cedrini et Walter Meliga, Canzoniere di Bernart Amoros, Modène, Mucchi Editore, 2020.

ISBN : 978-88-7000-649-0

Ce travail sur les copies du XVIe siècle du chansonnier perdu de Bernart Amoros se veut une première contribution significative à une étude globale de cette remarquable collection de chansons de troubadours. Connu depuis la description de la première partie de la Bibliothèque Riccardiana par Wilhelm Grützmacher (1863), ensuite publiée par Edmund Stengel (1899-1900), et porté à nouveau à l'attention des chercheurs depuis la découverte de la deuxième partie à la Bibliothèque Estense par Giulio Bertoni (1899), le chansonnier de Bernart Amoros reste encore peu connu, malgré son importance dans la tradition manuscrite des troubadours en raison de la quantité de textes conservés et des leçons qui les caractérisent et qui, selon l'avis d'Arco Silvio Avalle (1961), découlent de "sources absolument authentiques".

On propose ici, conformément aux objectifs du projet "INTAVULARE", une description des copies du XVIe siècle ainsi que les tables des poèmes et des poètes, et la table reconstituée du modèle, ce libro Strozzi (du nom de la célèbre famille florentine qui l'avait à sa disposition) dont, après la transcription effectuée entre 1588 et 1589 à Florence pour le compte de Pïero del Nero, nous avons perdu les traces.

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Sébastien Cazalas, Jean Juvénal des Ursins, prélat engagé (1388-1473). Étude des épîtres politiques, Paris, Champion (Bibliothèque du XVe siècle, 85), 2020.

ISBN : 978-2-7453-5409-9

« L’un des hommes les plus remarquables de son temps », affirme André Mary à propos de Jean Juvénal des Ursins. Son œuvre politique n’avait pourtant que très peu retenu l’attention de la critique jusqu’à présent. Cet ouvrage est la première monographie visant à présenter une étude aussi exhaustive que possible des discours de l’évêque de Charles VII. Le prélat dresse un bilan lucide des désastres de la Guerre de Cent Ans et propose un programme de réformes pour asseoir le Roi Très Chrétien sur un trône restauré. Si le bras de Jeanne d’Arc a délivré la France par les armes, l’ymaginacion de Jean Juvénal des Ursins doit désormais persuader le prince de se montrer digne de son devoir.

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Le Pouvoir des lettres sous le règne de Charles VII (1422-1461)

Par Louis-Patrick Bergot, le 10 novembre 2020Lire la suite

Le Pouvoir des lettres sous le règne de Charles VII (1422-1461), dir. Florence Bouchet, Sébastien Cazalas et Philippe Maupeu, Paris, Champion (Bibliothèque du XVe siècle, 87), 2020, 318 p.

ISBN : 978-2-7453-5475-4

Charles VII, surnommé par dérision le « roi de Bourges », Dauphin déshérité après la traité de Troyes (1420), sut durant son règne (1422-1461) restaurer sa légitimité et reconquérir les terres occupées par les Anglais, devenant finalement Charles « le Victorieux ». Quel miroir les lettres, des traités politiques aux fictions romanesques en passant par la poésie lyrique, ont-elles tendu à la société de ce temps ? Tel est l’objet de cet ouvrage qui entend faire le point sur le règne de Charles VII « le bien servi » pour mieux comprendre les interactions entre littérature, politique et société, à un moment troublé de l'histoire de la nation.

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Communiqué de la SLLMOO sur les amendements du Sénat

Par Louis-Patrick Bergot, le 05 novembre 2020Lire la suite

4 novembre 2020

Le Sénat, dans le cadre de la Loi de programmation de la recherche, a adopté le 28 octobre deux amendements qui suscitent l’inquiétude de la communauté universitaire :

- Le premier, en lien direct avec l’actualité et formulé en ces termes : « Les libertés académiques s’exercent dans le respect des valeurs de la République » limite la liberté d’expression académique, c’est-à-dire aussi de l’exercice de la recherche universitaire.

- Le second, voté de nuit et sans débat, vise à supprimer la qualification par le CNU des candidats aux postes de professeurs des universités et, à titre expérimental jusqu’en 2024, des maîtres de conférences.

Ces deux amendements nous apparaissent comme des menaces pour la liberté, l’équité et la qualité qui doivent prévaloir dans le fonctionnement des universités.

Aussi, le bureau de la SLLMOO a-t-il pris la décision de s’associer au Collectif des Sociétés savantes académiques de France, qui condamne ces amendements et en demande la suppression :

https://societes-savantes.fr/wp-content/uploads/2020/10/CP-Socacad-amendements-Senat.pdf

Le bureau de la SLLMOO

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