Perceforest, sixième partie (éd. Gilles Roussineau)

Par Patrick Moran, le 14 janvier 2015Lire la suite

Perceforest. Sixième partie, tomes I et II

Gilles Roussineau (éd.)

Genève, Droz, 2015

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Patrick Moran - Lectures cycliques

Par Patrick Moran, le 06 décembre 2014Lire la suite

Vient de paraître aux Éditions Honoré Champion

9782745327499

Patrick Moran

 

Lectures cycliques

Le réseau inter-romanesque

dans les cycles du Graal du XIIIe siècle

 

720 p., broché

ISBN 978-2-7453-2749-9.

95 €

Les cycles arthuriens du XIIIe siècle sont des ensembles au statut singulier, composés de romans autonomes mais pourtant interconnectés, construisant ensemble des univers de fiction cohérents. Ils produisent un réseau que le lecteur peut explorer à sa guise, de manière partielle ou complète, ordonnée ou désordonnée, en un parcours sans cesse renouvelé. C’est ce réseau inter-romanesque, dans les textes et leurs manuscrits, qui est l’objet de la présente étude : les romans cycliques, loin de développer leur sens en autarcie, vivent de la mise en lien de leurs récits et construisent ensemble, par le biais de la lecture organisatrice, des mondes narratifs multipolaires.

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La Table des matières est disponible sur la fiche de cet ouvrage, à l’adresse : www.honorechampion.com

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Mémoire du Moyen Âge dans la poésie contemporaine

Par Patrick Moran, le 22 septembre 2014Lire la suite

Mémoire du Moyen Âge dans la poésie contemporaine

Nathalie Koble, Amandine Mussou et Mireille Seguy (dir.)

Paris, Hermann, 2014

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Encyclopédie médiévale et langues européennes

Par Patrick Moran, le 02 septembre 2014Lire la suite

Le treizième siècle, dit « siècle de l’encyclopédisme », fonde assurément dans le monde occidental le genre encyclopédique comme mode de diffusion privilégié du savoir avec une floraison d’œuvres en latin et un mouvement qui s’étend aux langues vernaculaires et en particulier au français. Parmi elles, le De proprietatibus rerum du franciscain Barthélemy l’Anglais connaît une diffusion particulièrement importante en latin avec plus de deux cents manuscrits et un nombre conséquent de versions vernaculaires à la fin du Moyen Âge. Ce succès médiéval se continue avec l’édition jusqu’à la fin du XVIe siècle, aussi bien pour le texte latin que pour sa version française par le traducteur Jean Corbechon. C’est autour de cette longévité et de cette place dans l’aire européenne que le présent livre s’intéresse. Pourquoi une telle réception ? Les études réunies dans ce livre, parcours à travers les aires linguistiques et les siècles, permettent d’envisager l’encyclopédisme non comme un moment, mais comme un mouvement profondément ancré dans le monde occidental et de rendre compte de l’irruption du français et des autres langues européennes comme support linguistique de la science et de sa vulgarisation.

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Lucia Lazzerini, Les Troubadours et la Sagesse

Par Patrick Moran, le 25 août 2014Lire la suite

Lucia Lazzerini

Les Troubadours et la Sagesse

Carrefour Ventadour, 2013 (« Cahiers de Carrefour Ventadour »)

www.ventadour.net

ISBN : 978-2-916622-09-5

L’interprétation courante de la lyrique des troubadours donne ces poètes pour les chantres élégants de l’amour dit « courtois » : amour sensuel pour une belle et noble dame – appelée midons “mon seigneur”, domna, amor (féminin en langue d’oc) ou simplement elha, lieis –  que la « sociologie de la fin’ amor » a identifié à l’épouse du seigneur féodal, convoitée par les jeunes chevaliers célibataires vivant au château en attente d’un fief. Cet amour adultère aspirant en vain à la possession (« paradoxe amoureux » de Leo Spitzer), traduirait donc, selon l’hypothèse élaborée en particulier par Erich Köhler, la sublimation des pulsions sexuelles (en même temps que des tensions socio-économiques entre haute aristocratie et petite noblesse) qui hantaient ces jeunes mâles inquiets et frustrés. Mais les choses ne sont pas si simples. Il faut interpréter la lyrique médiévale à la lumière de la culture d’une époque dominée par la pensée symbolique et par l’exégèse allégorique de la Bible. La polysémie de l’Écriture devient ainsi, bien avant Dante et Pétrarque – grands connaisseurs des vulgares eloquentes occitans – le modèle par excellence de la poésie vulgaire. Une relecture attentive de la lyrique des troubadours amène à découvrir dans ces textes une profondeur de pensée, une variété d’intérêts (même politiques), un jeu ambigu et subtil d’allusions de nature à changer radicalement notre perception de la poésie amoureuse médiévale.

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