La Cité de Dieu de saint Augustin traduite par Raoul de Presles (1371-1375). Livres VI-X (Champion, 2021)

Par Louis-Patrick Bergot, le 22 avril 2021

La Cité de dieu de saint Augustin traduite par Raoul de Presles (1371-1375). Livres VI-X, éd. Béatrice Stumpf, Olivier Bertrand, Silvère Menegaldo et Marta Andronache, Paris, Honoré Champion (Linguistique, traduction et terminologie, 6), 2021, 760 p.

Date de parution : 28 avril 2021

ISBN : 9782745355560

Le De Civitate Dei contra paganos fut écrit par saint Augustin au Ve siècle de notre ère et ne fut traduit en français pour la première fois qu’à la fin du Moyen Âge. Cette traduction a été réalisée par le juriste Raoul de Presles sur la commande du roi Charles V entre 1371 et 1375. Le manuscrit qui a servi de base à la présente édition est le BnF, fr. 22912, manuscrit royal copié vers 1376 et inscrit à l’Inventaire des livres de la bibliothèque royale en 1380. Le traducteur, outre sa propre traduction des vingt-deux livres de la Cité de Dieu, propose à la suite de chaque chapitre traduit – pour les dix premiers livres – une « exposition », sorte de glose-commentaire qui renseigne le lecteur moderne sur la réception que le XIVe siècle fit du chef-d’œuvre d’Augustin. Ainsi, cette édition entend combler un manque. En effet, celle-ci donne accès à cet immense texte dans une version inédite – la dernière édition du texte de Raoul de Presles date de 1531 – et propose aux lecteurs modernes l’interprétation que fit le bas Moyen Âge de ce texte d’autorité.

Le premier volume de la présente édition contient deux tomes : le tome 1 (introduction, bibliographie, prologues, livres I, II et III, index) et le tome 2 (livres IV et V, index). Il est le fruit d’un travail collaboratif financé par l’Union Européenne (European Research Council) et effectué au sein du laboratoire ATILF (Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française) en collaboration avec l’université de Cergy-Pontoise.

Le présent volume (volume 2) contient les livres VI à X de l’ouvrage d’Augustin et clôt ainsi un premier ensemble des dix premiers livres qui, selon la tradition manuscrite, forme un tout que l’évêque d’Hippone lui-même appelait de ses vœux.

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