Le volume 43 du bulletin de Questes est en ligne. Il est intitulé « Domestiquer la nature » et dirigé par Yoan Boudes, Maxime Fulconis et Simon Hasdenteufel.
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Bien dire et bien aprandre, 36, 2021 : Visages de femmes dans la littérature bourguignonne (XIVᵉ-XVIᵉ siècles), éd. Jean Devaux, Matthieu Marchal et Alexandra Velissariou
ISBN : 978-2-907301-23-7
Issu des rencontres internationales qui se sont tenues à l'Université Littoral – Côte d’Opale (Boulogne-sur-Mer) et à l’université de Lille du 16 au 18 octobre 2019, le présent ouvrage propose une réflexion sur l’image de la femme médiévale dans la production littéraire bourguignonne de la fin du Moyen Âge et de la première Renaissance.
Il se décline en deux parties complémentaires. La première partie s’intéresse au regard porté par les écrivains du temps sur les figures féminines les plus marquantes de l’espace bourguignon (que l’on songe au rôle qu’elles purent jouer dans l’exercice du pouvoir ou à leur implication dans la vie religieuse et culturelle). S’ensuit une réflexion sur la spécificité des portraits, des sentiments et des émotions des héroïnes émanant du creuset littéraire bourguignon (et qui contribuent en particulier à forger un idéal de vertu féminine).
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Les journées d'études « Nouvelles traductions et réceptions indirectes de la Grèce ancienne (textes et images, 1300-1560) » se tiendront les jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2022, puis les jeudi 19 et vendredi 20 janvier 2023, à Lille.
Les propositions de communication sont attendues pour le 15 décembre 2021.
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Le colloque « Littérature et pensée scolastique en France (XIIIᵉ-XVᵉ siècle) » se tiendra du 18 au 20 novembre 2021 à Paris. Le colloque est organisé par Sorbonne Université, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, et l'Université Paul-Valéry, sous le haut patronage de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, avec le soutien de l'équipe Étude et édition de textes médiévaux (Sorbonne Université), du laboratoire ALTER (UPPA) et du Centre d'Études médiévales de Montpellier (Université Paul-Valéry).
L'avènement de la pensée scolastique va de pair avec le développement des université et des studia ouverts par les ordres mendiants. Il marque une évolution, voire une rupture, par rapport aux modes de pensée antérieurs, notamment augustiniens, pour atteindre son apogée au XIIIᵉ siècle, avec d'amples œuvres pétries d'aristotélisme. Cherchant à concilier foi et raison, à fonder la foi sur l'exercice de la raison (fides quaerens intellectum), la scolastique renouvelle les processus intellectuels en accordant une importance prépondérante à la dialectique (Sic et non d'Abélard) et à l'exercice de la logique, dans l'espoir de « clarifier les dogmes » (Thomas d'Aquin). Elle se caractérise par une formalisation nouvelle et contraignante des exercices scolaires (conduite de la dialectique, disputatio quodlibétique), ainsi que par de nouveaux systèmes de classification, de présentation, de hiérarchisation ou de division, nourris de logica nova.
Dès leur naissance, ces pratiques intellectuelles nouvelles se heurtent à l'hostilité de théologiens conservateurs tels que Bernard de Claivaux (condamnation des enseignements d'Abélard au Synode provincial de Sens en 1140) ou sont tournées en dérision dans la littérature vernaculaire (Henri d'Andeli, Bataille des sept arts). Simultanément, illustrant le phénomène qu'E. Panofsky a nommé la « forme formatrice des habitudes », la littérature en langue romane se trouve, pour diverses raisons, investie par ces nouveaux modes de penser et de raisonner, soit qu'elle cherche à divulguer auprès du plus grand nombre des connaissances jusque-là réservées aux clercs, soit qu'elle incorpore à son insu ces nouveaux modèles de pensée. Ce sont les causes, les modalités et les enjeux de tels transferts que ce colloque se propose d'étudier, en mettant au jour les marqueurs et les circuits de diffusion qui attestent de la présence de la pensée scolastique dans certaines œuvres littéraires, que celles-ci s'ouvrent à elle (Le Roman de la Rose en est l'exemple le plus célèbre), la mettent en fiction ou la récusent.
Pour consulter le programme détaillé, cliquer sur ce lien.
Faire long. L'amplification médiévale, dir. Catherine Croizy-Naquet et Michelle Szkilnik, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2021, 260 p.
ISBN : 978-2-37906-066-3
L’amplification médiévale, qui irrigue en profondeur la poétique des textes, est généralement entendue en son sens de « faire long », d’« allonger ». Mais l’amplification s’envisage également, en contrepoint et en complémentarité – d’après sa définition latine de « rehausser, élever le propos » – dans sa faculté de resserrement qui, privilégiant la brevitas au lieu de la copia, provoque le surgissement du sens dans sa force brute. Les différentes figures qui la constituent fournissent au récit des protocoles descriptifs, des canevas narratifs, des partitions lyriques, qui sont un mode d’exploration du monde et des savoirs et une entrée progressive dans l’intime des sociétés. Les articles réunis dans ce volume examinent, à l’épreuve de textes de genres et de registres, de périodes et de milieux différents, la gamme inventive des pratiques. Celles-ci témoignent de l’extraordinaire effervescence créative et intertextuelle de la littérature médiévale, dont l’amplification est assurément l’essence et « l’âme ».
Pour plus de précisions, consulter le site web de l'éditeur.
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